Agir maintenant pour préparer le futur

La Caisse des Dépôts accompagne les parcours de vie Politiques sociales

• Eglantine, 36 ans, infirmière
  Me former à la restauration de manuscrits pour avoir
  Plus de temps à consacrer à mon fils, porteur d’un handicap
• Hyppolite, 54 ans
  Directeur général des services d’une collectivité locale
  Rationaliser les déclarations sociales de ma collectivité
  Et embaucher des personnes en situation de handicap
• Raymond, 88 ans
  Retraité
  Améliorer mon autonomie pour continuer
  A vivre chez moi ou à proximité de mes proches

Pour répondre aux nouveaux défis de la société et aux attentes des concitoyens, la direction des politiques sociales de la Caisse des Dépôts met en place un nouveau plan stratégique

​​​​​Accompagner vos parcours de formation professionnelle
Vous guider dans les régimes publics de retraites
Venir en aide aux plus fragiles

• Formation professionnelle
• Retraite
• Handicap
• Grand-âge et santé

Notre ambition
Agir au service des politiques sociales
Avec 3 défis

• Innover
• Être compétitif
• Nous développer

Cohésion 2025
Le plan stratégique de la direction des politiques sociales

J'ai fait plein de choses assez différentes et assez passionnantes.

J'ai travaillé dans la vente aux enchères,dans le cinéma, dans l'hôtellerie, dans l'organisation de mariages.

À chaque fois,des domaines hyper intéressants.

Et puis, il y a eu un moment où j'ai eu un peu envie d'autre chose, et puis j'ai déménagé, donc j'ai eu une expérience professionnelle qui s'est terminée.

Donc je me suis retrouvée à devoir rechercher du travail. Je suis devenue maman aussi, ça a fait bouger pas mal de choses.

Et la réflexion, c'était de me dire que j'avais envie, par mon métier, de mettre de la beauté dans la vie des gens.

Ça, ça a été le point de départ.

Après, il y a eu plein de pistes qui partaient de là.

La volonté aussi de se rapprocher de la nature.

De fil en aiguille, j'étais au chômage à cette époque-là, donc j'ai fait un stage de découverte.

En fait, avec Pôle emploi, on peut faire des petits stages d'immersion d'une semaine. J'avais fait une liste de tous les métiers que j'avais envie de découvrir.

Il y avait la décoration d'intérieur, fleuriste...

J'ai commencé par fleuriste, je suis venue faire un stage dans cette boutique.

En fait, j'avais plusieurs alternatives, plusieurs pistes, et j'ai commencé à explorer celle de fleuriste et ça a été une évidence.

En vrai, c'est très, très simple. Moi, j'ai trouvé, que ce soit sur les plateformes ou que ce soient les procédures, qu'il y avait beaucoup d'informations disponibles très rapidement.

Tout peut se faire en ligne.

Je connaissais déjà l'existence du CPF.

Et après, c'est aussi peut-être Pôle emploi qui m'a demandé comment je voulais financer ma formation.

Au début, je pensais financer ma formation complètement moi-même, et après, j'ai pensé au CPF.

Ça a financé un tiers de ma formation totale, ce qui correspondait à 600 euros à peu près.

Ça a été vraiment très rapide, parce que j'ai suivi une formation en ligne, donc j'ai eu un conseiller pour cette formation en ligne qui m'a demandé comment je voulais financer.

Et si je finançais par le CPF, je devais donner deux-trois informations.

Je crois même que c'était l'organisme de formation qui dialoguait aussi en direct avec le CPF pour récolter les documents nécessaires.

Mais c'était vraiment une formalité.

Ça a duré très peu de temps, c'était vraiment en quelques jours.

C'était une formation...

Je me suis inscrite en mars 2019 pour suivre cette formation à distance.

J'ai passé mon CAP en juin 2020, donc en à peu près un an, et j'ai été embauchée ici en septembre 2020.

Donc j'ai passé mon CAP quasi un an après.

Honnêtement, c'est vrai que quand on fait une reconversion professionnelle, il y a plein de choses qui se mélangent dans la tête, notamment la question financière.

C'est juste que c'est un petit coup de pouce.

Du coup, ça paraît moins effrayant.

Voilà, ça facilite.

Je vous présente mon établissement.

Il y a 64 résidents, la moyenne d'âge de nos résidents est de 89 ans.

Il est aujourd’hui indispensable de repenser le fonctionnement de notre métier, nos missions, en fonction de l’évolution de ce grand âge, de l'arrivée de ces seniors dans nos établissements, et les générations à venir, notamment les générations baby-boomers, qui auront 85 ans en 2030 et vont avoir de nouvelles demandes auprès de nos institutions. Pour cela, nous réfléchissons en équipes pluridisciplinaires à l'évolution de nos missions et de nos fonctions, l'intégration des nouvelles technologies dans nos établissements.

Nous avons également repensé le lieu de vie pour qu'il s’adapte aux personnes de plus de 90 ans et à leurs besoins individuels.

L'enjeu principal pour nous, il est social.

C'est surtout pour travailler autour de cette fin de vie, d'accompagner dignement les personnes, de maintenir leur estime de soi, sans se limiter à leur maladie, puisque dans nos établissements nous accueillons plus d'un tiers des personnes avec une pathologie maladie d'Alzheimer. C'est tellement gratifiant pour nos équipes et nos professionnels de santé de travailler en ce sens et de relever ce challenge.

La direction des politiques sociales a besoin d'un plan stratégique parce que c'est un objet qui n'est jamais dissocié de l'opérationnel. Qu'est-ce que ça veut dire, se donner un plan stratégique ? C'est prendre le temps de regarder comment ses missions sont encore en adéquation avec les besoins du moment. Donc, c'est un enjeu de réflexion collective, le plus souvent. Et la stratégie n'est pas quelque chose qui est au-dessus de la montagne, donc une référence théorique, mais au contraire une réflexion commune pour décliner correctement les missions opérationnelles. Donc, c'est vraiment pour ça qu'on en a besoin. Et c'est un objet vivant, une stratégie. Ça peut bouger, ça doit être assez flexible pour accompagner le mouvement des nouveaux constats que nous faisons pendant la durée de ce plan stratégique, qui a une durée extrêmement raisonnable : 2025. Il faut reconnaître que pour prendre en compte les besoins des usagers, nous avons besoin aussi  de partir de nos missions historiques. C'est à partir de nos métiers, de nos compétences, de nos savoir-faire que nous examinons comment apporter des choses nouvelles. L'histoire de la DPS, c'est une histoire qui est fondée sur les parcours des gens, avec, par exemple, la retraite, où l'on s'occupe à la fois de leur vie et de leurs ressources. Et donc, pour prendre en compte les besoins des gens, il s'agit de faire le croisement de ce qu'on observe à travers l'examen stratégique que nous permet l'élaboration du plan stratégique et le constat de nos compétences historiques. Dans ces compétences historiques, il y a par exemple la retraite, il y a la formation professionnelle, et puis, il y a des champs nouveaux sur lesquels nous pouvons intervenir – le handicap, la santé, le grand âge – et qui nous permettent à chaque fois de réfléchir en termes de parcours pour apporter de nouvelles solutions. Donc, les métiers sont toujours en miroir avec l'examen des besoins des personnes et des bénéficiaires. La DPS a besoin de réfléchir effectivement à la fois dans le temps court et dans le temps long. Pourquoi ? Parce que les politiques sociales sont sans cesse bousculées par le réel. On le voit actuellement, nos bénéficiaires connaissent, c'est évident, des sujets liés au pouvoir d'achat. Le retour de l'inflation interroge finalement la capacité à bien vivre avec le revenu que l'on a, le revenu historique. Et c'est un moment qui est particulièrement sensible  pour nos bénéficiaires. Du coup, à la fois dans le champ de la retraite, mais aussi dans l'orientation vers la formation professionnelle, nous avons besoin d'être vraiment arrimés à l'actualité et de chercher ce que les gens ont besoin d'avoir maintenant. Et donc, les politiques sociales sont par nature, finalement, très sensibles à l'actualité, très sensibles à l'évolution des besoins, et nous sommes en permanence en train d'examiner quels sont les besoins nouveaux pour y répondre. Même si nous sommes sur un secteur, puisque nous nous occupons de retraites publiques, qui est assez stable, d'une certaine manière – les revenus des fonctionnaires sont connus, leurs attentes en termes
d'indice et de retraite le sont aussi, sur la formation professionnelle,
on est plutôt sur un champ nouveau d'apports, de financements nouveaux – mais néanmoins, on doit en permanence chercher à voir
quels vont être les grands défis auxquels nous pouvons répondre.
Et ces défis sont de plusieurs natures. On a aujourd'hui besoin de travailler sur l'information en matière de retraite, donc le GIP Union retraites, le groupement d'intérêt public Union retraites, est un moyen pour nous d'aller au-delà de l'information et de mutualiser nos moyens. Nous avons des chantiers aussi de rapprochement entre différentes gestions. C'est le cas avec le service des retraites de l'Etat. Et puis, dans le champ de la formation professionnelle, travailler aujourd'hui sur les compétences, sur la prévention, qui est aussi un champ très important. Donc, à chaque fois, finalement,
un sujet tire le fil de plusieurs besoins et donc de plusieurs réponses
qui viennent enrichir le plan stratégique. Un plan stratégique, c'est un moment, nous le disions tout à l'heure, de partage autour des missions et de confrontation d'une histoire, de métiers existants et de besoins nouveaux. Mais tout ça, finalement, ce sont aussi des histoires de personnes. Ce sont les gens qui travaillent au service des Français, ce sont nos collaborateurs qui sont la première vigie, finalement, sur des besoins. Ce sont des appels téléphoniques
qui vont révéler que les gens s'inquiètent, finalement, de savoir
si on sera en capacité de remonter un peu leur retraite parce qu'ils sentent que leur niveau de vie diminue ou s'affaiblit. Ce sont des besoins sur la formation professionnelle qui vont nous venir par des questions, soit d'opérateurs d'information professionnelle, soit de bénéficiaires. Et donc, avec nos collaborateurs, nous avons une tradition déjà très ancienne d'approfondissement de nos missions.
Par exemple, avec ce qu'on appelait le "carré employeurs" à la CNRACL, qui permettait de travailler avec les employeurs publics. A l'occasion du mandat sur la formation professionnelle, nous avons très largement fonctionné en coconstruction entre nos collaborateurs et les personnes concernées et finalement, c'est un principe qui vivifie
l'ensemble de nos actions, puisque le plan stratégique a du coup été, assez logiquement, construit avec les collaborateurs, qui sont
le premier réceptacle de ces besoins. Mais aujourd'hui, je crois qu'on est vraiment dans cette triangulation très, très positive et très flexible
qui est d'avoir un cap stratégique qui donne le sens, d'avoir une vision approfondie des besoins des personnes régulièrement vérifiée,
régulièrement confirmée par les contacts que nous avons avec eux. Et puis nos collaborateurs qui nous aident à faire le tri et à nous dire attention, alerte ! Là, c'est un sujet qui monte. Là, on a les résolutions, on peut le faire maintenant. Il faudra travailler, changer les outils, donc le plan stratégique, qui s'adapte finalement dans ce dialogue permanent. "Cohésion 2025", notre nouveau plan stratégique depuis octobre dernier, va nous accompagner plusieurs années. Il incarne la volonté de la Caisse des dépôts d'accompagner les parcours de vie de tous nos concitoyens avec à besoin nouveau, des réponses nouvelles.

Création de l’Assist, un partenariat entre le groupe VYV et la Caisse des Dépôts

Interview

Transcription en cours

• L'habitat inclusif est une solution alternative entre ce que peut représenter le domicile qui peut devenir peu sécurisant pour la personne qui commence à perdre un peu d'autonomie, et la solution de la grande dépendance qu'est l'Ehpad. Ce que demandent les citoyens aujourd'hui et les maires des communes, c'est que naissent, partout sur le territoire, des solutions alternatives. L'habitat inclusif, c'est ce qui permet de répondre à ce besoin croissant, et qui ne va cesser de croître dans les années à venir. C'est un enjeu économique et sociétal.
• On a signé une très belle plateforme avec une association appelée H@pi, avec la Fondation
  des petits frères des Pauvres, pour développer de l'habitat inclusif, qui consiste à mettre dans un même habitat, dans un même ensemble, des personnes qui travaillent, des jeunes, des étudiants et des personnes âgées qui peuvent être dépendantes, et on recrée la vie d'un village avec des éléments d'entraide. Les jeunes peuvent aider les plus âgés, les plus âgés peuvent participer à la formation des jeunes.
• La grande nouveauté, c'est que le gouvernement a mis en place une aide à la vie partagée, l'AVP, qui permet de solvabiliser la mise en place de ces services. Aujourd'hui, c'est un dispositif qui intéresse beaucoup les élus, on a beaucoup de demande, raison pour laquelle on a voulu signer les statuts de cette association H@pi, pour "Habitat partagé et inclusif", ici, au Salon des Maires.
• C'est une avancée dans le sens où, aujourd'hui, les porteurs de projet essayent de frapper à différentes portes et de réunir de façon éparse des compétences, des moyens, des réseaux pas forcément centralisés. Là, en mettant l'ensemble des acteurs de l'accompagnement et du financement autour de la table, et pas uniquement
  les trois qui sont au démarrage mais tous ceux qui vont s'agréger à ce projet, on va pouvoir constituer
  une sorte de guichet unique leur permettant de se repérer
  dans l'écosystème de partenaires et ainsi d'accéder aux ressources dont ils ont besoin et se concentrer sur la qualité de ce qu'ils défendent sur chacun de leur territoire.
• Le secteur est bien fédéré, mais c'est d'essayer de faire jouer les articulations entre l'ensemble des dispositifs. Aujourd'hui, les porteurs de projet ont des difficultés à trouver du foncier, à monter du bâtimentaire, à trouver des financements, à répondre à de la réglementation. Côté élus, c'est pareil. Il y a une offre et une demande. Il y a un point de confrontation qui doit se faire. C'est vraiment le rôle de la plateforme : fluidifier les projets, les accélérer, mettre ces points de rencontre entre les élus et les porteurs de projet, essentiellement pour nous, le secteur associatif, amener nos donateurs aussi, il faut se dire les choses : c'est du financement. Nos donateurs nous demandent d'avoir des réalisations concrètes. Mais c'est aussi montrer à la société et faire évoluer l'image de nos aînés auprès de la société, et montrer qu'on peut faire des choses positives et reconsidérer l'aîné, c'est ma conclusion, comme une personne à part entière. À sa juste place, sans différenciation.