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Respect, tolérance, solidarité… les valeurs du sport contribuent à la cohésion sociale. Les initiatives d’inclusion ou d’innovation par le sport se multiplient aujourd’hui, portées par la dynamique des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, dont la Caisse des Dépôts est partenaire.

Le Mardi 2 juillet 2024

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L'avis de l'expert

Vice-championne olympique de basket aux Jeux de Londres en 2012, Emmeline Ndongue est manager au sein de Paris 2024. Engagée sur les questions d’inclusion ou d’égalité homme-femme, elle a construit le programme d’éducation Génération 2024. Emmeline Ndongue, qui a pu s'exprimer et créer des liens grâce à l’apprentissage du basket, cherche à transmettre sa propre expérience. Selon elle, la société peut se transformer grâce à l’éducation par le sport.

Média

Voir "Partager le même podium" avec Emmeline Ndongue, manager Paris 2024 en vidéo

Le sport santé

Une activité physique n’est pas forcément du sport…

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Monter des marches, faire le ménage, jardiner, bricoler, marcher, faire du vélo sont des activités physiques… Elles font « bouger » le corps, utiliser les muscles, contracter les abdominaux et créent une dépense énergétique supérieure à celle du repos. Mais elles ne sont pas pour autant assimilables à une pratique sportive.

Le sport est une activité physique mais l’inverse n’est pas toujours vrai. Pourtant les deux ont des effets bénéfiques pour la santé physique et mentale. Elles peuvent être pratiquées à différents niveaux d’intensité et de durée. Toutefois, un sport incite davantage au dépassement de soi-même.

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Le sport est une discipline autonome, codifiée par des règles et organisée par des institutions. Faire du sport est souvent associée à une recherche de résultats, de progrès voire de performance. On s’y mesure aux autres et/ou à soi-même dans un contexte de compétition ou de loisirs.

Un regain de la pratique sportive observé après la crise du Covid

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De nombreuses personnes ont souhaité « reprendre le sport » après deux ans de contraintes sanitaires. Certaines ont privilégié le sport à domicile, qui s’est développé pendant la pandémie. Les effets bénéfiques sur la santé est la motivation principale : 52% déclarent pratiquer pour cette raison (+ 6 points par rapport à 2018).

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La pratique sportive en France

(source : Injep, 2023)

  • 59 % font du sport chaque semaine

  • 71 % des 15-24 ans ont une activité sportive

  • 55 % des plus de 40 ans

Le « sport santé » ne différencie pas activités physiques et sportives. Il reconnait aux deux pratiques les mêmes qualités pour améliorer son bien-être et sa santé.

Sport santé ou sport loisir ?

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Un conducteur de bus court un risque cardiaque deux fois supérieur à celui de son collègue contrôleur. Dans les années cinquante, le docteur Jeremy Morris est l’un des premiers à établir une corrélation entre activité physique et santé, après avoir examiné les dossiers médicaux des employés des transports londoniens. D’autres études confirmeront ce lien entre sédentarité et maladie coronarienne.

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Sportif et sédentaire, c’est possible ! Un athlète de haut niveau est sédentaire s’il reste assis ou allongé entre les entrainements…. On devient sédentaire si on passe plus de sept heures assis par jour, même si on pratique un sport. Il est important de marcher quelques minutes au moins toutes les deux heures.

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En France, les prémisses du « sport santé » apparaissent dans les années soixante au moment où la prédominance des maladies infectieuses diminue pour laisser place aux pathologies métaboliques, notamment cardiaques. Les pouvoirs publics vont peu à peu identifier les activités sportives et physiques comme un moyen de prévention des risques de santé. Ils sont encouragés par la communauté médicale, notamment par la Fédération française de cardiologie, qui incite la population à adopter un mode de vie « plus actif ».

Le constat du manque d’activité physique des populations devient un problème de santé publique. L’obésité est en hausse, et l’espérance de vie en bonne santé est en baisse.

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L’inquiétude relative à la sédentarité se traduit par des premiers programmes d’activités spécifiques désignées comme « sport santé » dans les années 1990, distincte du « sport compétition » ou sport loisir. Des fédérations sportives développent des offres particulières. En 2008, le comité national sportif olympique exprime dans un livre blanc l’idée de « solidarité sport santé » et exprime son souhait de contribuer aux déploiements d’activités adaptés.

Dans les années 2000, l’activité physique prend une place croissante dans les politiques publiques de santé. Sa reconnaissance par la Haute autorité de santé en 2011 comme une thérapie non-médicamenteuse ouvre la voie à la loi de 2016 : les médecins peuvent prescrire une activité physique aux personnes souffrant d’une affection de longue durée. Cela concerne aujourd’hui plus de 10 millions de Français. Depuis 2022, la loi a élargi cette prescription aux maladies chroniques ou aux personnes en perte d’autonomie ou ayant des facteurs de risque.

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Des maisons sport santé sont déployées sur tout le territoire dans le cadre de la stratégie nationale du sport santé 2019-2024. Il en existe aujourd’hui près de 600. Ces structures réunissent des professionnels de santé et du sport. Elles accompagnent les personnes en bonne santé ou souffrant de pathologies chroniques à reprendre le sport.

Trop sédentaires ?*

*ne respectent pas le seuil nécessaire d’activité physique

  • 30 % des adultes

  • 73 % des adolescents

Du sport sur ordonnance ?

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Les politiques publiques souhaitent faciliter le recours aux activités physiques et sportives comme thérapie non médicamenteuse. Elles encouragent les efforts d’aménagement et d’équipements : espace de marche, pistes cyclables, terrains de sports… Elles incitent aussi les fédérations sportives à devenir des acteurs du sport santé.

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Les pratiques de « sport santé » sont recensées par l’annuaire Médicosport, édité par le comité national olympique. Accessible en ligne, il répertorie les activités en documentant « leur bénéfice santé ». Il s’agit d’aider le médecin à orienter les patients vers la discipline répondant à son besoin et à définir le niveau d’intensité adapté.

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En 2006, la fédération d’athlétisme lance l’« athlé santé » qui propose des pratiques adaptées à toutes conditions physiques et encadrées par un coach santé. Six ans plus tard, la fédération de basket lui emboite le pas avec le « basket santé », une activité ludique et conviviale, qui se pratique en dehors de toute compétition. Les séances ne se déroulent pas forcément dans des lieux dédiés au sport, mais dans des espaces de vie, comme une salle de réunion.

Le basket santé

(source Fédération de basket)

  • 80 clubs participants

  • 120 éducateurs formés

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Le basket santé s’inscrit dans la politique de vivre ensemble de cette fédération sportive, mettant en évidence la volonté des acteurs du monde sportif à jouer un rôle social. Ces séances bonnes pour la santé physique et mentale attirent des publics éloignés du sport. Des programmes spécifiques s’adressent aux populations les plus isolées ou les plus vulnérables. De cette manière, la fédération de basket cherche à valoriser les principes de son sport, notamment les dimensions collective et ludique, à travers ses actions à but de santé et d’inclusion.

Le sport est bon pour la santé, il est aussi bénéfique pour la cohésion sociale. Il permet à des personnes jeunes ou âgées, isolées ou en marge des circuits sociaux ou professionnels de recréer des liens puis de se projeter dans un projet de formation ou d’emploi.

Du sport pour rester en forme à tout âge ?

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Faire du sport favorise le vieillissement en bonne santé et prévient la perte d’autonomie. Les ateliers de prévention « bienvenue à la retraite » soutenues par la CNRACL et l’Ircantec (régimes de retraite gérés par la Caisse des Dépôts) donne des clés pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête. Sur l’ensemble du territoire, chacun peut participer à des rendez-vous collectifs pour faire du sport, échanger avec les autres et poser des questions sur le bien vieillir. 

L’inclusion par le sport

Le sport, un moyen d’éducation ?

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La pratique sportive donne de l’endurance et de la souplesse. Elle favorise aussi l’estime de soi et le vivre-ensemble. Le sport est bon pour le corps et l’esprit à tous les âges de la vie.

Lieu de socialisation à l’échelle d’un club ou d’un quartier, le sport crée du lien social. Il soutient l’apprentissage des règles. La pratique en équipe valorise les comportements solidaires et altruistes. Cette dimension collective renforce aussi le sentiment d’appartenance à un groupe, encourage le dépassement des différences tout en permettant la reconnaissance de la singularité et des qualités de chacun.

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Le droit à accéder à des activités sportives figure dans la Déclaration des droits de l’enfant. Pourtant 71% des enfants issus des familles plus pauvres ne sont pas inscrits dans un club contre 38% de ceux issus des familles les plus riches.

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Ces inégalités se vérifient tout au long de la vie. Trois quarts des personnes les plus aisées pratiquent une activité sportive contre un peu plus de la moitié des plus modestes. Des écarts existent aussi selon le niveau de diplôme.

Les inégalités dans le sport : qui pratique régulièrement ?

(source : Observatoire des inégalités, 2022)

  • 88 % des bac + 5

  • 39 % des personnes sans diplômes

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Dès sa naissance au 19e siècle, le mouvement de l’éducation populaire a cherché à démocratiser le sport en voulant offrir au plus grand nombre l’accès aux loisirs, notamment au moment des lois sur les congés payés. En parallèle, elle a aussi envisagé l’activité physique encadrée comme un outil d’action sociale : un moyen de mobiliser le corps et l’esprit pour renforcer l’émancipation et le développement de l’individu. Il s’agit d’enrichir l’enseignement scolaire et de « former des citoyens » en proposant des activités collectives et gratuites. Les fédérations d’’éducation populaire intégreront de nouvelles dimensions comme le sport santé pour s’adresser à de nouveaux publics.

Le sport est ainsi une composante d’une réponse sociale globale : plusieurs associations ouvrent des lieux hybrides, comme les maisons sport santé société de l’Union française des œuvres laïques d’éducation physique (Ufolep), qui mettent en œuvre des programmes favorisant l’insertion. Par exemple, à Toulouse, l’une des maisons sport santé société s’est installée dans un tiers lieu qui propose des activités sportives mais aussi de l’aide alimentaire et du soutien scolaire.

Pour agir en faveur de l’insertion professionnelle par le sport, plusieurs organisations d’éducation populaire sont partenaires de l’Agence nationale à la cohésion des territoires, dans le cadre de la politique de la Ville.

La pratique sportive dans les quartiers prioritaires de la ville

(source : Observatoire national de la pratique sportive et de la sédentarité)

  • 44 % des filles contre 60% dans la population générale

  • 63 % des garçons contre 71% dans la population générale

Un levier d’insertion professionnelle

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En 2018, l’insertion sociale par le sport faisait partie des propositions du rapport sur les banlieues qui chiffre le sous-équipements des quartiers prioritaires de la ville qui « comptent deux fois moins de licenciés ». Le texte préconisait de former et recruter des coachs d’insertion par le sport. En 2019, l’agence nationale du sport est créée et se donne comme mission de développer l’accès au sport de tous les publics.

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À partir de 2020, l’insertion professionnelle par le sport devient une priorité. Plusieurs initiatives émergent, portées par la dynamique des Jeux Olympiques et Paralympiques. Elles découlent aussi d’une prise de conscience après la crise sanitaire de l’importance du sport et de l’insuffisance des moyens dans les territoires populaires.

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Une feuille de route est publiée en novembre 2022 pour développer l’emploi et l’insertion par le sport et professionnaliser le secteur sur les enjeux liés à l’emploi : 25% des structures déclarent avoir des besoins de ressources humaines non pourvus.

Le secteur sportif français

  • 448 000 emplois (dont 115 000 dans le secteur associatif)

  • 360 000 associations avec un budget de 13,Md€

  • 112 000 entreprises générant 77,7 Md€

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En juin 2023, un Grenelle de l’emploi et des métiers du sport se fixe pour ambition de créer 100 000 emplois et de multiplier par cinq les bénéficiaires des actions d’insertion par (et dans) le sport. France Travail lance MetierScope, une plateforme qui répertorie l’ensemble des métiers et des formations et les dispositifs de soutien à l’emploi sportif.

L’activité sportive est révélatrice de multiples talents : cela permet de valoriser des savoir-faire et des savoir-être utiles pour accéder à un emploi ou à une formation.

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Des fédérations sportives participent à cet effort, notamment dans le cadre du plan d’investissement des compétences. Par exemple, la Fédération française de voile propose, à travers le projet La mer est à vous de susciter des vocations (maritimes) et de former des jeunes éloignés de l’emploi issus des quartiers prioritaires de la ville ou des zones de revitalisation rurale. À travers la pratique des sports nautiques, ils s’acculturent à cet univers et s’ouvrent aux métiers de la mer qui manquent de postulants.

Premier financeur public du sport, les collectivités veulent aussi « positionner les pratiques sportives au cœur des enjeux socio-économiques des territoires » souligne le panorama national de l’insertion professionnelle par le sport, publié en juin 2023, sous l’égide de l’Afdas. Elles construisent aussi des solutions innovantes pour toucher de nouveaux publics. Elles s’efforcent aussi de coordonner les actions distinctes menées au sein de la collectivité par les services des sports d’une part, et les services d’insertion d’autre part.

La Métropole de Lyon est l’une des plus avancée, selon l’AFDAS, dans la mise en place d’une stratégie coordonnée en lien avec les autres dispositifs locaux d’insertion. Une concertation a réuni les entreprises, les acteurs de l’insertion, les partenaires et les personnes éloignées de l’emploi afin de définir une feuille de route commune. Une gouvernance a été mis en place pour en assurer le suivi.

Le sport inclusif n’est pas compétitif. Il offre du temps ou de l’espace pour reprendre des repères et retrouver l’estime de soi. De nouvelles pratiques répondent aux besoins de personnes vulnérables.

Se former grâce au sport avec Mon Compte Formation ?

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Grâce au sport, des personnes éloignées de l’emploi se remobilisent et trouvent l’énergie pour suivre une formation professionnalisante ; ils utilisent  leurs droits à la formation pour leur (ré)insertion professionnelle ou monter en compétences. L’État soutient aussi la branche sport, en développant la professionnalisation du secteur et le renforcement des compétences des salariés. Un financement complémentaire a récemment été mis en place par les organisations patronales du sport et les partenaires sociaux. Il est automatiquement proposé aux personnes éligibles lors de leur choix de formation sur Mon Compte Formation, site géré par la Caisse des Dépôts.

L’innovation sociale par le sport

De nouvelles pratiques

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Levier d’insertion professionnelle, le sport est aussi un moyen d’inclusion global. Il est aujourd’hui une composante de l’accompagnement des populations en situation de vulnérabilité. Au cours des dernières années, des méthodes innovantes ont émergé pour répondre aux enjeux liés à l’emploi ou la santé mais aussi pour lutter contre les discriminations, offrir une seconde chance, lutter contre les effets de la pauvreté…

Le socio-sport désigne cette démarche d’adaptation des pratiques sportives pour accompagner des personnes en difficultés. Cela définit aussi une approche coopérative, destinée à réduire l’effet de silo des politiques sociales.

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Une alliance pour l’inclusion par le sport, lancée en avril 2024, propose une gouvernance partagée et un soutien public au socio-sport qui bénéficie de la dynamique des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

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Les programmes de socio-sport sont portés par des acteurs divers : fédérations sportives, services étatiques, collectivités territoriales, associations, professionnels du secteur médico-social. Des démarches transversales sont apparues depuis 2010 et se sont concrétisées avec des partenariats opérationnels entre acteurs sportifs et acteurs sociaux.  Cet essor du socio-sport s’accompagne d’une réflexion sur la mesure d’impact : cela permet d’identifier les réussites, de recenser les bonnes pratiques et de les valoriser auprès du grand public.

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La fédération française de badminton s’est donné un objectif de performance sociale : son sport doit permettre d’inclure des publics isolés et éloignés du sport. Elle est engagée auprès des personnes sans-abri, en partenariat avec l’association Entourage.

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Les acteurs du socio-sport promeuvent une pédagogie ouverte, fondée sur la co-création avec toutes les parties prenantes. Par exemple, la « Play pédagogie » portée par une association met en œuvre en France et à l’étranger des Jeux 100% coopératifs hors de tout esprit de compétition où chacun poursuit le même objectif.

Plusieurs projets naissent aussi dans la société civile. En Allemagne, Bike Bridge améliore la mobilité et l’intégration des femmes réfugiées à travers le cyclisme. En France, l’association En S’elles s’est inspirée de cette initiative pour venir en aide aux femmes en situation de précarité.

De nouvelles pratiques sportives naissent aussi dans la rue, comme le skateboard ou le breaking, devenu discipline olympique.

L’héritage de Paris 2024

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Pour perpétuer l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques, Paris 2024 s’est doté en 2019 d’un fonds de dotation (Impact 2024) qui cherche à soutenir des projets socialement utiles tout en favorisant un état d’esprit sportif. Ce programme Impact 2024 appuie des initiatives d’intérêt général portées par des associations, des fédérations sportives, des établissements publics, éligibles au mécénat qui utilisent le sport pour avoir un impact social et environnemental.

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Impact 2024

  • 1 100 projets lauréats

  • 47,8 M€ distribués

  • 4,5 M bénéficiaires

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En donnant de la visibilité et des financements, ce fonds contribue à ancrer le socio-sport dans les territoires. Selon Iris Bazin, responsable du Pôle inclusion, égalité, solidarité du Fonds de dotation Paris 2024 et en charge du mécénat, les financements se répartissent ainsi : 54% pour l’inclusion, 24% pour la santé, 17% pour l’éducation et 5% pour le développement durable.

L’accès au sport des personnes en situation de handicap est l’une des priorités de ce fonds : 10% des projets soutenus par le fonds de dotation cherchent à faciliter ou développer leur pratique sportive.

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Des clubs inclusifs ont été déployés en région parisienne. Cette expérimentation conduite par la Ville de Paris et le Comité d’organisation de Paris 2024 a permis de former des éducateurs et de financer des équipements pour faciliter l’accueil des personnes en situation de handicap. Elle doit être généralisée pour permettre l’ouverture de 3 000 clubs sur le territoire.

Les pratiques sportives des personnes en situation de handicap

  • 48 % ne pratiquent pas

  • 90 % pensent que c’est essentiel de faire du sport

Du sport sur mon Parcours handicap

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La pratique sportive est un moyen de gagner en autonomie. Elle favorise et facilite l'intégration sociale des personnes en situation de handicap. La plateforme Mon Parcours Handicap (gérée par la Caisse des Dépôts et la CNSA), qui publiera bientôt une brique spéciale sur le sport, donne déjà des pistes concrètes sur ce sujet : comment choisir une activité physique ou un sport, trouver les lieux de pratique et le matériel sportif adapté, ou encore les aides et les dispositifs pour faciliter l’accès aux pratiques sportives et notamment l’accessibilité aux sports de nature ou de plage. 

Un impact social… mais aussi environnemental

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Les sportifs sont en effet concernés par le changement climatique. La multiplication des canicules désorganisent les pratiques sportives. À partir de 32°C, il est fortement déconseillé de se dépenser. Le changement climatique détériore aussi les sites et les équipements : les activités nautiques sont mises en péril par l’érosion côtière et les inondations. Les épisodes de sécheresse affectent aussi les pelouses des stades. Les stations de skis sont aussi menacées.

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La pratique sportive menacé par le changement

 (source WWF)

  • moins 5 à 20 jours de pratique dans un monde à +2°C

  • moins 20 à 62 jours dans un monde à +4°C

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Mais le sport joue aussi un rôle dans la défense de l’environnement. Plusieurs clubs font évoluer leur organisation pour devenir plus éco-responsables, en réduisant leurs impacts mais aussi en sensibilisant leurs adhérents. Ceux qui dépensent leur énergie sur le terrain peuvent apporter de nouvelles ressources à la lutte contre le changement climatique. Des initiatives se multiplient. Par exemple, l’échappée bleue permet à des jeunes de s’initier à la voile tout en se sensibilisant à la protection de l’environnement, ou France Écologie Football, une fresque écologique du football aux petits comme aux grands pour leur permettre de créer des liens entre le sport et l’écologie.

Les Scandinaves ont même créé l’éco-jogging ou plogging qui consister à courir avec un sac poubelle pour ramasser les déchets ! À Marseille, cela s’est concrétisé avec Clean my Calanque, qui organise des marathons de nettoyage dans les calanques.

Gourmandes en énergie, les grandes manifestations sportives produisent des effets sur l’environnement : 65% des émissions liées à ces évènements sont dues aux transports des spectateurs vers les stades.

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Plusieurs fédérations sportives ont pris des mesures pour réduire leur impact environnemental, en adoptant des pratiques plus durables. Les Jeux de Paris se sont donnés comme objectif d’être la première olympiade alignée sur les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat.

Pour eux, pour vous, la Caisse des Dépôts est engagée en faveur de la cohésion sociale !

Il est parfois nécessaire d’avancer ensemble pour franchir la ligne d’arrivée. Retraite, formation professionnelle, handicap, nous vous accompagnons et simplifions vos démarches.