QPS - Les études n°31

Le Dimanche 1 novembre 2020

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Un des objectifs communs aux réformes de 2003, 2010 et 2014, a été de repousser l’âge effectif de départ à la retraite pour diminuer le nombre de retraités et accroître celui des cotisants. Pour ce faire, ces réformes ont modifié divers paramètres de calcul et d’ouverture des droits, notamment la durée d’assurance pour liquider à taux plein et les bornes d’âges de départ (âge d’ouverture des droits et, dans la fonction publique, âge limite).

Dans ce contexte, pour les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers sédentaires, l’âge moyen de départ a progressé de 61,1 ans à 62,0 ans entre les générations 1949 et 1953. En tenant compte de la saisonnalité des départs selon les mois de naissance, l’impact de mesures incitatives (portant sur la durée d’assurance ou l’âge d’annulation de la décote) apparaît faible sur ces générations.

En revanche, les mesures contraignantes ont un impact sensible : qu’il s’agisse de la borne minimale en deçà de laquelle les départs sont dérogatoires ou de la borne maximale au-delà de laquelle le maintien en activité est lui aussi dérogatoire.