Saviez-vous que le 14 février n’est pas seulement la fête des amoureux, mais aussi la journée internationale de sensibilisation aux cardiopathies congénitales ? Que le 21 mars ne met pas seulement à l’honneur le printemps, mais également la trisomie 21 ? Près d’une trentaine de dates du calendrier sont dédiées au monde mystérieux et pas assez connu du handicap. Vous écoutez le podcast Handi FlasH, réalisé par la Caisse des Dépôts, et ici on met en lumière les journées du calendrier pour vous parler de handicap. En 2001, pour célébrer la naissance de Louis Braille, le 4 janvier a été déclaré « Journée mondiale du braille » par l’Union Mondiale des Aveugles. Cette journée commémore la célèbre invention française qui a permis de grandes avancées pour les personnes aveugles et malvoyantes : le braille. Eric Obyn, professeur de braille à l’institut national des jeunes aveugles est avec nous aujourd’hui pour en parler.
— Eric bonjour.
— Bonjour.
— Merci de m’accueillir ici. Nous sommes boulevard des Invalides dans les beaux bâtiments classés monuments historiques de l’Institut national des jeunes aveugles. Je le rappelle, c’est un établissement public national pour les aveugles et malvoyants. Pour commencer Eric, je vous laisse vous présenter ?
— Je suis Eric, donc je suis malvoyant profond depuis toujours. Et donc je suis brailliste tactile et j’enseigne le braille à l’Institut national des jeunes aveugles depuis quelques années maintenant. J’enseigne le braille à la fois auprès des élèves, qui sont accompagnés par l’institut, des élèves qui sont suivis par le service de l’inclusion. Mais j’enseigne aussi le braille aux adultes qui souhaitent l’apprendre, aux agents notamment de l’établissement, mais aussi aux personnes de l’extérieur qui souhaitent apprendre le braille.
— Merci pour cette présentation. Alors un peu d’histoire, c’est donc Louis Braille, devenu aveugle par accident quand il était petit qui met au point le braille en 1825. Donc c’est le célèbre système en relief de 2 rangées de 3 points, pouvez-vous nous en dire plus ?
— Alors le braille est un code, et j’insiste bien sur le mot code de lecture et d’écriture, qui permet de tout écrire, c’est-à-dire à la fois le littéraire, les mathématiques, la chimie. C’est un code qui est adapté aujourd’hui à près de 137 langues dans le monde, qui est à la fois lu et écrit sur papier, mais de plus en plus maintenant sur support numérique.
— Un code qui permet de créer 64 combinaisons comprenant l'alphabet, les accents, la ponctuation, les caractères musicaux... C’est impressionnant. Vous nous disiez à l’instant que vous êtes vous-même malvoyant depuis toujours, et vous m’expliquiez avant cette interview que ce n’est même pas vraiment votre histoire personnelle qui vous a menée à enseigner le braille, puisque vous vous destiniez à être professeur d’histoire-géographie, c’est finalement le hasard des rencontres… Alors qu’est-ce que vous aimez particulièrement dans votre métier ?
— Alors ce que j’aime dans ce métier, c’est d’abord qu’on voit les résultats de son travail. C’est-à-dire que quand on enseigne le braille, on peut accueillir des gens qui ne connaissaient rien en début d’apprentissage et qui à la fin de l’apprentissage sont capables de lire et d’écrire un texte.
— Est-ce que cette responsabilité d’arriver à faire lire et écrire un jeune vous met une forme de pression et d’exigence envers vous-même ?
— Alors ça peut être à la fois un petit peu stressant parce que si on n’y arrive pas on peut se dire mais qu’est-ce qu’a mal réussi le professeur, voilà, mais je trouve cela assez passionnant parce qu’on voit les résultats de son travail. La deuxième chose qui me passionne aussi c’est que c’est un enseignement qui est très individualisé, où on va vraiment partir des besoins de l’élève, chaque élève est différent, chacun vient avec son histoire, avec son projet et on va presque construire une méthode pour chaque élève que nous accompagnons. Et donc ça nous oblige un travail de recherche. Le code braille a peu évolué finalement, c’est pas quelque chose qui se renouvelle tous les jours, mais par contre les manières de l’apprendre, les supports sur lesquels on travaille, ça oblige l’enseignant à interroger sans cesse sa pédagogie, à sans cesse la faire évoluer, c’est ça que je trouve passionnant.
— Et en effet vous avez l’air passionné ! Est-ce que vous voulez bien maintenant nous présenter un peu l’INJA et ce qu’il fait ? Si je ne me trompe pas il y a environ 120 élèves internes, et une quarantaine d’élèves suivis par votre service d’accompagnement à l’inclusion, quel est votre objectif pour tous ces élèves ?
— Alors l’Institut national des jeunes aveugles est un établissement médicosocial qui accompagne au niveau national des aveugles et des déficients visuels. L’objectif c’est d’accompagner les élèves dans un projet qui est global, à la fois bien sûr un projet de scolarité, mais aussi un projet d’autonomie, j’aimerais dire d’autonomies au pluriel, parce que les autonomies ça peut être pluriel, à la fois, ça peut être les déplacements, la vie quotidienne, un accompagnement aussi éducatif, un accompagnement aussi plus médical, avec par exemple de l’orthophonie, de la rééducation basse vision, avec la psychomotricité ou de l’ergothérapie. Donc c’est un accompagnement qui est global. Au-delà de l’élève, on accompagne un jeune, et on essaye de s’adapter à ses possibles et à son ou ses projets.
— Et vous parliez tout à l’heure d’apprentissage visuel du braille, si j’ai bien compris il y a deux manières de l’apprendre, est-ce que vous pouvez nous expliquer ?
— Alors le braille n’est pas réservé uniquement aux aveugles. On peut apprendre le braille à la fois visuellement, donc juste on apprend le code braille quand on est professionnel, d’accord, on accompagne des élèves ou des adultes déficients visuels et là on apprend le braille visuellement pour les accompagner, qu’on soit professeur, qu’on soit éducateur, qu’on soit rééducateur, qu’on soit orthophoniste, voilà dans tous ces métiers-là. On est parent on a envie d’apprend le braille parce qu’on a un enfant déficient visuel, on peut le faire aussi, mais là on va le faire visuellement. Et puis moi les jeunes que j’accompagne à l’INJA ou les adultes que j’ai accompagné dans de précédentes missions, c’étaient des jeunes qui ont perdu la vue ou qui ont eu une aggravation, une baisse importante de leur potentiel visuel en cours de vie, et donc là on va apprendre le braille tactilement. C’est-à-dire qu’on va à la fois apprendre un code, qui est le même évidemment que quand on le lit avec les yeux, mais aussi on va apprendre une gestuelle, qui va permettre de toucher correctement le braille.
— Ce qui va être compliqué quand on va apprendre le braille tactilement c’est synonyme souvent de l’aggravation du handicap. Donc il y a un aspect, une dimension psychologique qui est importante et qui est différente quand on l’apprend visuellement.
— Et pour l’accompagnement psychologique, comment vous faîtes ?
— Euh, le prof ne braille n’est pas un thérapeute. On ne fait pas de la thérapie par le braille, ce n’est pas de l’équithérapie ou de la musicothérapie. Le braille c’est un outil de compensation. Par contre, on a de la chance ici de travailler dans une équipe pluriprofessionnelle et donc là on travaille en relais avec notamment nos collègues psychologues.
— Et alors justement votre formation est-elle structurée ? Est-ce que c’est une école classique avec des niveaux ?
— Au sein de l’INJA dans le parcours scolaire il y a effectivement une école primaire, un collège, et un lycée. Par contre, pour l’apprentissage du braille à l’INJA ça se fait au sein d’une structure qu’on appelle le pôle braille. Nous sommes plusieurs enseignants, on est 6 au pôle braille, des enseignants qui ne font que ça, mais aussi des enseignants qui enseignent d’autres matières : on a un enseignant qui est professeur d’histoire-géo, une collègue qui est professeur de SVT
— Et vous avez des grands effectifs ou vous préférez travailler plutôt en petits groupes ?
— 3 élèves maximum, ils n’ont pas forcément le même niveau de classe. Ça peut être un cinquième avec un quatrième et puis un seconde, un élève de seconde. Et on va hyper individualiser notre apprentissage.
— Je crois que vos élèves ne sont pas notés en braille, pourquoi ?
— Parce qu’on ne va pas noter un outil de compensation. On va mesurer la progression des élèves par des certificats de compétences, en disant voilà, l’élève a ce niveau-là, il est capable de lire tant de lignes en tant de minutes, il est capable d’écrire telle ou telle chose en tant de minutes. Donc c’est les compétences qui vont nous permettre de mesurer les progrès en braille de l’élève. Et c’est aussi sa capacité à utiliser le braille, j’ai envie de dire en classe, mais aussi ailleurs. Le braille, c’est important de l’utiliser bien sûr en classe, mais aussi dans une activité éducative, en orthophonie par exemple, où il y a un vrai travail d’utilisation du braille, pour en faire autre chose que du français, des mathématiques.
— Et alors au bout de combien de temps on peut dire qu’on maîtrise le braille ?
— Merci c’est une excellente question, alors c’est très compliqué à dire, c’est une question vraiment très difficile. Pour l’apprentissage visuel du braille autour de 20-25 heures on est capable de le faire, on peut avoir une lecture fluide sans problème. Pour un apprentissage tactile, ça peut être beaucoup plus long.
— Pourquoi ?
— Parce qu’au-delà du code et du geste, il y a aussi une dimension psychologique, une dimension d’acceptation. On ne chemine pas tous de la même manière. Et là ça peut aller de trois mois à une année, à des gens qui ne peuvent pas rentrer dans un apprentissage, parce que c’est tellement violent en termes d’acceptation psychologique, que certaines personnes n’entreront jamais dans le braille. Il faut aussi qu’en tant que professionnel on l’entende. Une moyenne pour décoder un texte, c’est environ trois mois.
— À quoi ressemble la journée d’un déficient visuel ?
Alors j’ai envie de dire d’abord qu’elle ressemble à la journée de n’importe quel autre élève. Avec une différence importante, c’est que le jeune déficient visuel, va avoir énormément de prise en charge. C’est-à-dire qu’en plus de son cours de français, de mathématiques et d’histoire-géographie, il peut avoir un cours de braille, il peut avoir une séance d’apprentissage des déplacements en toute sécurité, il peut avoir un temps d’orthophonie, donc sa journée peut être très lourde. Donc on essaye de faire attention que les emplois du temps ne soient pas trop chargés, mais j’avoue que parfois les journées sont bien longues pour certains élèves.
— Et je me posais une question, est-ce que les malvoyants ont l’ouïe plus développée ?
— Alors ça, c’est une fausse idée. C’est-à-dire que les aveugles et malvoyants ne naissent pas avec une ouïe particulièrement développée, ni même un toucher particulièrement développé. En fait c’est travaillé, c’est le fait de ne plus avoir de vue, ou d’avoir une vision très altérée, qui va faire que l’on va travailler, on va compenser en utilisant le plus efficacement possible, son ouïe et son toucher, ça s’appelle la suppléance des sens.
— Vous disiez tout à l’heure que certains parents viennent apprendre le braille, est-ce que c’est l’occasion de les rassurer sur le handicap de leur enfant ?
— Souvent quand les parents décident d’apprendre le braille c’est qu’ils ont déjà fait un vrai chemin. C’est-à-dire qu’ils ont déjà entendu que leur enfant était déficient visuel. Alors on n’accepte jamais son handicap visuel, on est capable de vivre avec ça veut dire déjà que la famille, enfin le jeune d’abord, puis sa famille, ont fait un chemin en disant : « on est capable de vivre avec le handicap et nous, on va apprendre cet outil pour communiquer avec toi davantage, pour adapter des jeux ». Moi j’ai une maman qui a appris le braille simplement pour pouvoir étiqueter les billets de train de son fils. J’ai un papa qui a appris le braille, pour créer des jeux, y compris sur support numérique avec son fils. Et c’était un pas pour aller vers son fils, mais c’est souvent des gens qui ont déjà fait un chemin et pour lesquelles le braille n’est plus que synonyme de souffrance.
— Quelles sont les difficultés, si vous en avez, que vous pouvez rencontrer dans votre métier ?
— Ce qui est compliqué dans cet enseignement, c’est justement l’aspect psychologique, tout ce que ça implique, avec des jeunes qui arrivent en disant : « moi j’ai pas envie d’apprendre le braille ». Et donc tout l’art de l’enseignant ça va être de dire « j’entends que tu n’aies pas envie d’apprendre le braille, mais on va essayer de te proposer quelque chose qui va s’adapter à toi. » Et donc la nécessité sans cesse, de créer, d’imaginer, de partir de l’apprenant, ça c’est extrêmement important.
— Vous pouvez nous donner un exemple d’adaptation ?
— J’ai beaucoup d’élèves qui aiment par exemple le football et on a travaillé sur énormément de textes autour du football. Et du coup ça les a incités à lire. J’ai une jeune qui ne veut pas faire de braille, elle me dit « moi le braille ça ne m’intéresse pas ». Tout mon travail ça va consister à l’amener au braille tout en douceur, par étapes, pour qu’elle voit que le braille ce n’est pas simplement que pour faire des maths et du français, mais que ça peut aussi l’aider autrement. Par exemple elle aime faire beaucoup de jeux, donc on lui a fait des cartes en braille et là elle se rend compte que ça peut être utile. On va y aller comme ça par étapes, on va s’y prendre d’une manière avec un élève et autrement avec un autre. Je dirais qu’il n’y a presque pas de bonnes, et pourtant j’ai écrit des méthodes d’apprentissage du braille, la méthode d’apprentissage c’est une colonne vertébrale, mais il faut savoir en sortir pour s’adapter aux jeunes.
— Un beau travail pédagogique !
— Et il faut essayer de le faire
— Plus largement. J’imagine que le braille a évolué au fil du temps avec l’avancée des technologies, comment est-ce qu’on faisait avant ?
— Alors, ce qui est formidable avec le braille, c’est que c’est un outil qui s’adapte sans cesse, à la fois à l’évolution de la langue française, et aux outils d’aujourd’hui. Du temps de ma jeunesse, assez lointaine maintenant, on faisait essentiellement du braille papier, et on utilisait une tablette, un poinçon, on écrivait les lettres manuscritement et puis un peu à la machine mécanique.
— Et aujourd’hui on en est où ?
— On développe de plus en plus l’apprentissage du braille sur supports numériques, par intermédiaire de l’informatique. Ce que je trouve assez génial dans l’apprentissage du braille, c’est qu’on peut lire à la fois sur support papier, sur support numérique, et on peut aussi l’utiliser sur un smartphone. Et ça c’est un outil très intéressant, parce que pour nos jeunes ça leur parle. Faire du braille papier, se retrouver avec 20 livres en braille papiers, ce n’est pas forcément très amusant. Par contre, quand ils se rendent compte que le braille va aussi être un outil de communication, et pas simplement un outil de travail, qu’ils pourront écrire un SMS par le biais du smartphone, ils l’écriront en braille, et que ce soit lu par quelqu’un d’autre, et que ça sera totalement en écriture ordinaire pour le voyant, ça c’est extraordinaire et ça motive beaucoup.
— Que diriez-vous alors à ceux qui pensent que l’apprentissage du braille est désuet ?
— Que diriez-vous vous si on disait aux enfants d’aujourd’hui « écoutez, vous n’avez plus besoin d’apprendre à lire et à écrire, vous allez tout faire en vocal ». Aujourd’hui, on continue d’apprendre à lire et à écrire aux enfants, pourquoi les aveugles n’apprendraient pas à lire et à écrire ? À partir du moment où on le pose comme quelque chose d’important pour les voyants, c’est tout aussi important pour les aveugles.
— Surtout qu’il n’y a pas que le braille comme outil, et vous poussez vos élèves il me semble à utiliser tous ceux à leur disposition.
— Quand on a un moins, il faut avoir un maximum de plus, et l’idée c’est d’essayer de se dire : « j’ai dans ma boîte à outils le braille, l’audio, mon restant visuel… Je vais piocher dedans en fonction de la tâche. » Quand on dira aux gens, vous n’avez plus besoin de savoir lire et écrire et vous ferez tout en audio, alors on arrêtera l’apprentissage du braille. À partir du moment où c’est important pour les voyants, ça reste essentiel pour les aveugles.
— Et en plus par ce biais-là, ils peuvent aussi apprendre la syntaxe, la ponctuation, l’orthographe…
— Si l’aveugle est tout le temps dans l’oralité, l’audio, vous voyez bien Siri les fautes que ça peut faire, comment structurer sa pensée ? Lire et écrire, c’est aussi se construire. Si c’est important pour les voyants, au nom de quoi on priverait les aveugles d’un outil de lecture et l’écriture autonome ?
— Avez-vous des idées de comment pourrait évoluer le braille à l’avenir ?
— Alors moi je suis assez optimiste, parce que je trouve que le braille a su merveilleusement s’adapter aux outils d’aujourd’hui, et ça même donné une ouverture extraordinaire : c’est-à-dire qu’aujourd’hui moi je n’ai plus besoin d’attendre qu’on me transcrive un livre en braille et de le recevoir chez moi. Avant quand je lisais un livre, j’avais 15 volumes qui arrivaient à la maison et voilà. Aujourd’hui, je prends ma plage tactile, je la connecte à mon smartphone, j’entends parler d’un livre à la radio, à la télévision, je l’achète directement sur une boutique d’achat de livres et je l’ai directement en braille sous mes doigts. Ça c’est assez fabuleux, et là pour le coup le braille s’est vraiment beaucoup adapté. Je ne sais pas quels vont être les outils de demain, personne ne le sait, mais je suis assez optimiste et je pense que le braille continuera et pourra sans cesse s’adapter.
— Enfin, pour en revenir au contexte de ce podcast qui met donc en lumière, rappelons-le, la journée mondiale du braille, fêtée tous les 4 janvier, qu’est-ce que fait l’INJA pour cette occasion, et de manière générale, est-ce qu’elle propose des choses à l’extérieur ?
— Alors l’INJA le 4 janvier de cette année 2023, en partenariat avec la mairie du 7e, va organiser une grande journée au sein de la mairie pour présenter le braille et plus largement la déficience visuelle, ça c’est une première chose. Et à l’institut national des jeunes aveugles, on a vraiment beaucoup développé à la possibilité d’apprendre le braille, notamment pour les gens qui ont envie de la prendre à distance visuellement pour l’instant, avec la mise en place vraiment de temps d’apprentissage, qu’ils soient en interne, ou à distance, à destination des parents, j’ai des professionnels comme des orthophonistes, mais j’ai aussi des gens qui ont envie d’apprendre cette outil, que ça intéresse et qui viennent prendre des cours régulièrement.
— Et c’est super ! Un immense merci Eric d’avoir répondu à mes questions et pour votre expertise au sujet du braille.
— Merci beaucoup, merci de m’avoir écouté.
— Vous êtes, je le rappelle, professeur de braille à l’Institut national des jeunes aveugles et nous avons échangé autour de la journée mondiale du braille célébrée tous les 4 janvier. C’est l’occasion de rappeler que l’action pour davantage d’égalité, d’accessibilité et d’autonomie pour les personnes déficientes visuelles doit être plus que jamais poursuivie. Alors n’hésitons pas à nous informer sur le handicap visuel et pour plus d’informations sur les actions mises en place par la Caisse des Dépôts sur le sujet : rendez-vous sur politiques-sociales.caissedesdepots.fr