L'épisode 4 du podcast Cohésion est sorti
Le Mardi 14 novembre 2023
- Grand âge et santé
- Service
- Institutionnel
- Société
Cohésion#4, le podcast qui vous accompagne et valorise les services développés par la direction des politiques sociales (DPS) est disponible à l'écoute. Ce quatrième épisode vous plonge dans les actions de la Caisse des Dépôts qui favorisent un parcours résidentiel adapté aux besoins des seniors.
— Jingle : Cohésion, le podcast de la Caisse des Dépôts qui vous accompagne
— Journaliste : Bonjour à tous, c'est un plaisir d'être avec vous pour ce podcast Cohésion. Pour cette nouvelle édition, on s'intéresse à l'accompagnement du grand âge. Je vous propose de découvrir comment la Caisse des Dépôts est un acteur du logement des personnes âgées. En effet si le maintien à domicile ou l'entrée en EHPAD sont les options les plus connues, il en existe une autre : les résidences autonomie. Nous parlons de tout cela dans ce nouveau podcast.
Pour commencer cette nouvelle édition, je suis avec Laure de la Bretèche, directrice déléguée des politiques sociales de la Caisse des Dépôts. Elle est également présidente d'ARPAVIE, groupe associatif gestionnaire de résidences pour personnes âgées. Bonjour Laure.
— Laure de la Bretèche : Bonjour.
— Journaliste : Alors tout d'abord expliquez-nous quelle est la stratégie de la Caisse des Dépôts dans le cadre du grand âge et de la santé ?
— Laure de la Bretèche : Alors très simplement, la stratégie de la Caisse des Dépôts en matière de grand âge et de santé c'est, conformément à sa vocation, d'être présente au plus près de tous les territoires auprès des Français pour contribuer à la cohésion sociale de ces territoires. Et pour ce faire, elle intervient vraiment tout au long du parcours de vie des Françaises et des Français pour lutter, et c'est à ce titre qu'elle intervient sur les politiques d'âge et de santé, contre les fractures sociales et territoriales.
— Journaliste : Et à propos de ces actions, quels sont les grands chantiers sur lesquels vous travaillez ?
— Laure de la Bretèche : Alors actuellement la Caisse des Dépôts, qui comme beaucoup d'autres dans le pays, sait l'importance de bien accompagner l'évolution démographique que nous connaissons, s’intéresse beaucoup à tout ce qui va favoriser finalement le parcours résidentiel des personnes avançant en âge, Français et Françaises, et c'est sans doute un des sujets qui aujourd'hui occupe le plus ses actions. Son action peut se résumer par quelques chiffres. Elle est venue en appui du plan d'aide à l'investissement de ce qu'on appelle le Ségur de la santé qui couvre les années 2021-2024, en mobilisant une enveloppe de plus de 3 milliards et demi, avec des crédits d'ingénierie, des prêts et des fonds propres visant à venir en appui des EHPAD, existant bien sûr, à construire aussi ceux du futur mais aussi à remettre en état et à niveau les résidences autonomie, créer de nouvelles offres et répondre aux besoins d'habitat de plus petites capacités et c'est à ce titre qu'elle intervient aujourd'hui sur l'habitat inclusif. Elle a créé en 2021, en partenariat avec la Fondation des petits frères des pauvres et le réseau APA, l'association Hapi, qui a une plateforme dédiée « Mon habitat inclusif », pour apporter précisément à tous ces porteurs de projets sur l'habitat inclusif de l'information, de la montée en compétences, les orienter vers les bonnes structures et les aider à trouver des financeurs. Donc ça, cette action-là, qui est plus nouvelle, elle nous a déjà permis d'orienter 250 dossiers en un peu plus d'une année et nous travaillons aujourd'hui à une mesure d'impact qui doit permettre aussi d'avoir une évaluation, ce qui est assez rare dans notre pays, des actions entreprises.
— Journaliste : Et à propos des résidences autonomie que vous venez d'évoquer, elles sont donc gérées par le groupe associatif ARPAVIE, vous pouvez nous en dire plus ?
— Laure de la Bretèche : Alors très volontiers, parce qu'effectivement c'est une des spécificités de l'association ARPAVIE que d'être finalement un groupe associatif qui connaît depuis longtemps, depuis les années 60, et qui a développé les résidences autonomie qui est une offre qu'on trouve plutôt en général dans les collectivités locales, les communes et les intercommunalités. Donc aujourd'hui ARPAVIE c'est à peu près, au-delà de son offre en EHPAD, quatre-vingts résidences autonomie qui sont placées en centre-ville souvent, proches des commerces, des transports en commun et des services, et qui se sont très adaptées finalement à des personnes âgées de plus de 60 ans, qui n'ont plus le désir de vivre chez elle, qui s'inquiètent des nuits tous seuls, qui ont ce sentiment de fragilité. Ils peuvent aussi connaître bien sûr une baisse de revenus à l'âge de la retraite ou des difficultés d'accès physique, un sentiment d'isolement. Et pour tout cela, les résidences autonomie sont une offre particulièrement adaptée, parce qu'elles sont d'abord avec un coût modéré, c'est un établissement social et médico-social, un ESMS dans le jargon du secteur, et elles offrent finalement un logement autonome, F1 ou F2, avec une plateforme de services, d'espaces communs dédiés à la vie collective, de la restauration, de l'animation. Donc elle concilie assez bien la volonté de continuer à vivre dans son chez-soi, son domicile, tout en ayant un environnement sécurisé avec des personnels dédiés, avec une assistance H24 et aussi, et nous essayons de le développer aujourd'hui, on y reviendra peut-être, des services de soins.
— Journaliste : Eh bien voilà qui est clair. Pour aller plus loin sur ce nouveau modèle de résidence autonomie, je vous propose de rejoindre notre journaliste Ludovic Mina qui nous emmène découvrir la résidence autonomie Les Tarâtres en région parisienne. L'établissement a testé pendant 6 mois de nombreuses nouveautés.
— Ludovic Mina : Le moins que l'on puisse dire c'est que « Les Tarâtres » ici à Rueil-Malmaison en région parisienne est une résidence qui bouge. Pour preuve cette salle de gym dans laquelle nous démarrons notre visite. Ici les 70 résidents peuvent bénéficier régulièrement de séances de remise en forme guidées par un kinésithérapeute comme c'est le cas ce matin. Bien, laissons nos sportifs à leur tapis de marche et autres vélos et rejoignons celle qui nous reçoit aujourd'hui. Bonjour Florence.
— Florence Puiservert : Bonjour Ludovic.
— Ludovic Mina : Merci de nous accueillir ici. Est-ce que vous pouvez vous présenter en quelques mots ?
— Florence Puiservert : Je m'appelle Florence, Florence Puiservert. Je suis directrice de la résidence autonomie ARPAVIE « Les Tarâtres » depuis 8 ans sur « Les Tarâtres ».
— Ludovic Mina : Très bien. Alors cette résidence, est-ce que vous pouvez nous la présenter et nous dire surtout ce qu'elle a un peu d'innovant ?
— Florence Puiservert : C'est une résidence qui a ouvert ses portes en 1976. Elle a été totalement réhabilitée par le propriétaire en 2014 donc c'est vrai que vous arrivez dans une résidence qui n'a plus une ride. Peut-être un petit peu plus innovante, parce qu'on a eu l'opportunité grâce au forfait soins de la Résidence Camille Cartier à Gennevilliers, de bénéficier d'une partie de son forfait soins pour mettre en place le dispositif EPOCA.
— Ludovic Mina : Dont on reparlera plus tard. Alors, il y a cette salle de gym et puis juste en face un atelier poterie. Ça aussi ça fait partie des services que vous proposez. On va visiter ?
— Florence Puiservert : Avec grand plaisir, je vous ouvre la porte.
— Ludovic Mina : Allons-y.
— Florence Puiservert : Cette salle de poterie a une originalité, c'est que c'est le socle de la résidence. Elle a toujours existé et c'est assez rare qu'on puisse bénéficier d'un espace de création artistique et surtout d'un four poterie. Une autre particularité, cet atelier poterie est géré entièrement par une association de retraités de la commune de Rueil-Malmaison, C2A, avec la participation des résidents bien entendu.
— Ludovic Mina : Quel intérêt vous voyez à ce type de nouveau service et de service ?
— Florence Puiservert : Un appel à la créativité et à l'estime de soi tout simplement, à de la sociabilité, parce qu'on rencontre autant les résidents que des personnes extérieures à la résidence. On est tout simplement dans un maintien de l'autonomie.
— Ludovic Mina : Vous avez fait appel à une start-up pour réfléchir à tout ça ?
— Florence Puiservert : Alors là on est résolument dans quelque chose d’extrêmement innovant, très très loin de la poterie. Oui donc on a fait appel à la start-up EPOCA et justement le docteur Élise Cabanes arrive.
— Ludovic Mina : Ah bah très bien on va l'interroger alors. Bonjour.
— Docteur Cabanes : Bonjour.
— Ludovic Mina : Qui êtes-vous en quelques mots ? Est-ce que vous pouvez vous présenter ?
— Docteur Cabanes : Docteur Cabanes, médecin gériatre et urgentiste et l'une des deux fondatrices d’EPOCA.
— Ludovic Mina : Que fait EPOCA aujourd'hui ?
— Docteur Cabanes : EPOCA en résidence autonomie accompagne la santé des personnes et leur vieillissement. On met en place un accompagnement personnalisé de santé en lien avec le service de soins du résident. On organise en fait l'ensemble de son agenda on va dire et le tempo en fait de cet agenda médical s'il doit avoir lieu de telle sorte à le maintenir le plus possible dans l'objectif du parcours de santé qu'on a défini ensemble entre le service de soins du patient.
— Ludovic Mina : Finalement ça veut dire quoi concrètement ?
— Docteur Cabanes : On sort d'une expérimentation avec le groupe ARPAVIE sur 161 résidents. Ce qu'on a pu constater c'est déjà que on répond à un vrai besoin hein puisque dès la proposition initiale de l'expérimentation, 75% des patients ont souhaité être suivis. On a pu remarquer que 100% des personnes qui sont rentrées en résidence autonomie depuis l'expérimentation ont souhaité être suivi aussi par EPOCA donc il y a un élément de réponse à un problème. On a déjà évité beaucoup de passages aux urgences, d'hospitalisations inappropriées mais surtout de réinsertion en fait du problème qui aurait pu entraîner une hospitalisation ou parfois qui l'a quand même entraînée mais de façon plus courte, mettre en place derrière les actions de prévention alors pour le coup secondaire qui vont permettre d'éviter l'aggravation, la ré aggravation des choses. Et donc cette insertion d'une assistance, en fait médicalisée, au sein d'une résidence qui, elle, n'a pas vocation à être sanitaire, pas vocation à être médicale, permet d'avoir une congruence entre une vie totalement libre et un accompagnement santé qui est pourtant là, présent, constant, qui détend tout le monde en fait aussi bien, j'espère en tout cas, les professionnels de la résidence que les patients eux-mêmes leurs familles et finalement leurs soignants.
— Ludovic Mina : Merci beaucoup pour ces explications. Merci.
— Docteur Cabanes : Je vous en prie, c’est avec joie.
— Ludovic Mina : Bien. Florence on reprend le parcours. Vous nous emmenez à la salle de restauration c'est ça ?
— Florence Puiservert : Absolument.
— Ludovic Mina : Juste un mot avant sur ce que vient de nous dire le docteur Cabanes Quel regard vous portez là-dessus vous ?
— Florence Puiservert : Un regard extrêmement bienveillant. Comme l'a très bien dit le docteur Cabanes, nous ne sommes pas médicalisés et pourtant nous devons assurer la sécurité des résidents donc c'est un petit peu paradoxal. On fait face à une situation assez préoccupante en fait sur tout le territoire national avec des déserts médicaux donc EPOCA est aussi une réponse pour maintenir le résident dans un parcours de soins et veiller tout simplement à sa sécurité.
— Ludovic Mina : Bonjour Messieurs Dames.
— Résident : Bonjour Monsieur.
— Florence Puiservert : Alors là nous sommes dans la salle de restaurant. Ça fait partie de la vie sociale de la résidence tout simplement.
— Ludovic Mina : Bonjour Madame. Vous y venez souvent ?
— Résidente : Oui bien sûr. Ça se passe bien. Ils font une bonne distribution.
— Ludovic Mina : Vous mangez bien ?
— Résidente : Oui, oui oui.
— Ludovic Mina : Monsieur, vous venez ici pourquoi ?
— Résident : Ah pour passer le temps avec les copains puis c’est comme ça pour passer le temps.
— Ludovic Mina : Il y a une bonne ambiance ici ?
— Résident : Ah oui très bien ouais. Très bonne ambiance.
— Florence Puiservert : C'est un petit peu notre raison d'être. Pour la plupart une entrée en résidence autonomie ce sont des liens sociaux, cette vie sociale qui est essentielle.
— Ludovic Mina : Très bien. On va aller voir le logement d'un résident en particulier si vous le voulez bien.
— Florence Puiservert : Avec grand plaisir. On va monter au 6e étage.
— Ludovic Mina : Allez c'est parti. On va aller visiter la chambre de Monsieur Kneppert c'est ça ?
— Florence Puiservert : Absolument. Voilà, Monsieur Kneppert est arrivé en avril dernier. Il a souhaité bénéficier du dispositif EPOCA.
— Ludovic Mina : Allons voir ça.
— Florence Puiservert : Monsieur Kneppert.
— Ludovic Mina : Bonjour Monsieur. Merci de nous recevoir chez vous.
— Monsieur Kneppert : Alors voici la cuisine, là j'ai le frigidaire, le congélateur, le micro-ondes et là le four et puis là c'est pour faire le café.
— Ludovic Mina : Très bien. Vous êtes tout équipé ?
— Monsieur Kneppert : Je suis tout équipé voilà. Et puis là c'est la salle à manger, salon, avec ma bibliothèque, mes disques, puis là c'est ma chambre.
— Ludovic Mina : Comment est-ce que vous vous sentez dans ce logement ?
— Monsieur Kneppert : Moi, très bien et je suis heureux d’être là.
— Ludovic Mina : Qu’est-ce qui vous plaît ?
— Monsieur Kneppert : Déjà la vue.
— Ludovic Mina : C'est dégagé et lumineux.
— Monsieur Kneppert : Bon l'église où j'habitais avant à Suresnes donc bah tout et puis l'ambiance de la de la résidence, le personnel tout sympa. Et puis là bien après je me fais des amis.
— Ludovic Mina : Et je peux vous demander votre âge ?
— Monsieur Kneppert : Quatre-vingt-un an.
— Ludovic Mina : Vous les faites pas.
— Monsieur Kneppert : C'est vrai ?
— Ludovic Mina : Ah non pas du tout.
— Monsieur Kneppert : Merci.
— Ludovic Mina : Vous êtes aussi accompagné et aidé dans vos démarches dans plus d'autonomie finalement.
— Monsieur Kneppert : Il y a aussi un infirmier ou une infirmière et j’ai le kiné, j'ai un podologue et puis j'ai aussi le docteur. Donc si j’ai besoins, ben on les appelle et ils viennent.
— Ludovic Mina : Qu'est-ce que c'est que cette montre que vous avez au poignet ?
— Monsieur Kneppert : Si je tombe par terre dehors on appuie sur le bouton et ça répond. Puis on dit « bah là je suis tombé par terre » alors eux ils envoient des sanitaires. On est quand même en sécurité.
— Ludovic Mina : Et vous avez d'autres services comme ça qui vous sont proposés d'aide si vous avez un problème ?
— Monsieur Kneppert : Parait-il que oui. Si par exemple j'ai besoin d'une femme de ménage bon Ben je fais appel mais pour l'instant bah je me débrouille.
— Ludovic Mina : En tout cas vous êtes très souriant. Vous êtes heureux ?
— Monsieur Kneppert : Oui. C'est grâce à Florence.
— Journaliste : Merci beaucoup Ludovic pour cette belle immersion au cœur de la résidence « Les Tarâtres ». Laure de la Bretèche, je me retourne vers vous, c'est une résidence que vous connaissez bien je crois ?
— Laure de la Bretèche : Oui c'est aussi une bonne traduction, cette résidence, de ce que je vous disais tout à l'heure sur l'engagement du groupe Caisse des Dépôts, puisque le propriétaire des murs est le groupe CDC habitat.
— Journaliste : Et ces résidences autonomie, c'est l'avenir selon vous ?
— Laure de la Bretèche : Alors je crois que c'est effectivement, alors que pendant longtemps on a cru que c'était une formule dépassée parce que on y préférait un modèle plus médicalisé, l'EHPAD. C'est une formule qui touche exactement la cible d'une population qui est aujourd'hui très nombreuse, les plus de 75 ans, avec des fragilités, sur le manque d'envie de vivre seul, la difficulté peut-être à boucler son budget, le besoin de se sentir entouré dans des moments un peu critiques donc de ce point de vue-là la résidence autonomie est une idée d'avenir. Elle est aussi une idée d'avenir si on considère que bien sûr par rapport à ce qu'elle était autrefois, elle doit évoluer ; c'est une offre qui représente à peu près 100 000 places. C'est important mais ça n'est pas suffisant. Et l'on pense que d'ici 2040 on aurait besoin de 60 000 places supplémentaires sachant que finalement qu'est-ce que c'est que la résidence autonomie de demain ? C'est peut-être un endroit où les gens auront moins besoin d'espaces collectifs. On ne vit pas la restauration comme autrefois, ça n'est pas une prestation pour laquelle on a besoin de cantines ou de lieux collectifs. Les gens savent aujourd'hui trouver des solutions à la restauration différentes. En revanche on a besoin de travailler sur des questions nouvelles : l'accès aux soins, l'aide à tout ce qui concerne notre vie quotidienne dans l'informatique et l'administratif. Donc il y a des services à réinventer mais en gardant cette bonne idée qui est que, au-delà d'un certain âge, sans être dépendant, on a besoin d'appui dans sa vie quotidienne et d'un peu de vie communautaire aussi mais dans un sens amical, d'amitié et de lutte contre l'isolement.
— Journaliste : Et pour terminer Laure, quelles sont les prochaines échéances du groupe Caisse des Dépôts sur cette thématique du logement des personnes âgées ?
— Laure de la Bretèche : On a un tel défi effectivement sur la transition démographique que l’on doit avoir la capacité à choisir bien ces nouvelles lignes, ces nouveaux défis. Et parmi eux, il y a certainement la prévention, qui n'est pas un sujet simple, mais qui passe aussi, et là la Caisse des Dépôts a les moyens d'agir, par l'adaptation des logements et l'accès aux immeubles. C'est aussi une réflexion que nous devons avoir sur le financement de l'autonomie et nous réfléchissons actuellement à des formules de viager qui permettraient à des personnes âgées de retrouver une certaine solvabilité, d'augmenter leur pouvoir d'achat dans un temps où on s'interroge sur le reste à charge. Et c'est aussi finalement tout ce qui peut concerner l'habitat qu'on dit encore alternatif, parce qu'on est en recherche, tout ce qui est à côté de l'EHPAD, sous la nouvelle forme des résidences autonomie d'avenir dont je vous parlais mais également avec l'habitat inclusif, doit nous permettre de développer l'offre, de la faire connaître et de rassurer les personnes âgées, non pas sur le fait qu’elles doivent avoir des solutions à la dépendance, qui ne concernent qu'une petite partie d'entre elles, mais sur cette grande tranche de vie qui est celle de l'apparition des fragilités, retrouver des solutions nouvelles. Et enfin, je crois que nous devons aussi travailler, la Caisse s'y emploie et ARPAVIE aussi, à généraliser des formules plus convergentes de réponses aux besoins. C'est le cas avec la plateforme multiservices gérontologique de Villiers-le-Bel, que nous avons créée en région parisienne et qui nous permet de concilier autour de la personne âgée, du domicile à la fin de la vie, un certain nombre de solutions et de services. Donc avec les résidences autonomies qui sont aujourd'hui, nous sommes absolument convaincus de cela, et nous y travaillons avec notre filiale ARPAVIE, le cœur d'un nouveau système sur le parcours de vie, il y a beaucoup de choses à créer et la Caisse s’y emploie.
— Journaliste : Vous avez de belles ambitions. Laure de la Bretèche merci beaucoup.
— Laure de la Bretèche : Merci à vous.
— Journaliste : C'est la fin de ce podcast spécial consacré aux résidences autonomie et à l'engagement de la Caisse des Dépôts à travers le groupe associatif ARPAVIE. On espère avoir répondu aux questions que vous vous posez sur ce sujet. Belle journée à vous tous et à bientôt.
— Jingle : Cohésion, le podcast de la Caisse des Dépôts qui vous accompagne
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